Ce vendredi, les anciens élèves de seconde E ont procédé au passage de témoin avec les nouveaux, qui devront relever ce défi : l'écriture du fameux journal Le Hublot. Depuis 2006, de nombreux journalistes en herbe ont collaboré à cette aventure. Ce journal fête donc sa huitième année d'existence. C'est un défi que doivent relever une trentaine d'élèves avec leur carte d'apprenti journaliste en poche.
Il faut rappeler que ce journal, intitulé Le Hublot se consacre au développement durable. Vendredi, Vincent Perlot, professeur d'histoire-géographie, a animé une soirée rétrospective avec les anciens, afin de montrer aux nouveaux l'histoire de cette revue et le défi qui les attend durant cette année scolaire. « C'est à vous de relever le défi ! », ont clamé les anciens pour le passage de relais.
Maintenant, le flambeau est transmis et les nouveaux vont devoir travailler dur pour la prochaine édition. Le dernier numéro des anciens vient tout juste de sortir. « Il traite des Jeux olympiques à Pékin et de la pollution », précise Vincent Perlot. Comme chaque année, Le Hublot est disponible au lycée, à la médiathèque, à la mairie et dans plusieurs structures de Cambrai.
«Le Hublot est une aventure humaine avant tout»
Florian Poret, 20 ans, est un ancien élève de la cité scolaire Paul-Duez. Il avait participé au Hublot lors de l'année scolaire 2008-2009. Il était présent lors de cette cérémonie de passage de relais, vendredi soir, pour faire partager son expérience. Depuis, il a fait du chemin : étudiant en licence professionnelle GPI (gestion de production industrielle), il écrit des romans, avec l'espoir d'être publié courant 2014.
– Pouvez-vous présenter « Le Hublot » ?
« Ce journal, c'est une aventure humaine avant tout, même si cela reste dans le cadre scolaire. L'équipe éducative encadrante a réussi à faire sauter les frontières existantes entre les élèves et les professeurs. C'est un parrainage très bénéfique pour l'élève. Celui-ci, s'il joue le jeu, aura, à la fin, une certaine satisfaction personnelle. »
– Que vous a apporté cette expérience ?
« Quand je suis arrivé dans cette classe à projets, j'étais totalement incapable d'écrire une phrase sans une faute, ni même de prendre la parole devant un public. Cette expérience m'a préparé pour ma vie active et pour mes examens oraux. »
– Cela vous a-t-il donné l'envie de devenir journaliste ?
« Devenir journaliste pourquoi pas ? Mais j'avais en tête de poursuivre une carrière industrielle. Dénoncer un fait est une chose, mais le dénoncer sans vouloir y remédier, ça ne sert à rien. Je veux bouger les choses et ne pas rester les bras croisés. Le journalisme, c'est la sirène d'alarme qui fixe les urgences. »
d'après article VdN